Conques

Publié le par Stève Turin

Je ne sais pas comment définir ce sentiment.
Il y a quelque chose de spécial. 
Peut-être un côté « Nom de la Rose » ?
Une abbaye entourée de maisons médiévales.
Pas de traces extérieures de modernité.

 

Conques

Des moines Prémontrés, certains assez jeunes, que l'on croise dans un dédale de rues.
Enchevêtrement de ruelles pavées et bigrement pentues, d'escaliers aux marches irrégulières de ce village accroché au milieu de la colline. Plus haut, des champs dont des vignes, plus bas la rivière.
L'église est étrangement haute pour une romane, mais elle est étroite. Comme les piliers du reste.  Pas de lumière artificielle si ce n'est celle du soleil. Claire et lumineuse.
 

Conques
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Conques

Ah, une touche de modernité! les vitraux ne représentent pas de scènes religieuses avec leurs tons habituels rouge/bleu/vert/mauve/jaune.
Ils sont blancs et noirs. Fond blanc avec des rayures noires horizontales, obliques, verticales.
Oeuvre de Pierre Soulages.

Conques

D'abord par petites touches, puis tout en puissance, l'orgue emplit alors l'espace. On se sent comme transporté en déambulant longuement à travers la nef, le transept, le déambulatoire, les bas-côtés, la nef encore, ....
Puis le moine organiste redescend de l'estrade par un escalier de service et se propose de nous expliquer le tympan. Scène du jugement dernier, l'enfer sur la droite avec Satan qui essaie de faire pencher la balance d'un doigt. Le paradis est sur la gauche. On y reconnaît Sainte Foy, décapitée pour avoir revendiqué sa foi auprès des Romains...
Mais tout à coup, le moine est interrompu dans son explication : une voiture, lentement, essaie de se faufiler entre les auditeurs. Retour au présent.

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