Les Khmers, barbarie et beauté.

Publié le par Stève Turin

Les Khmers rouges sont arrivés au pouvoir le 17 avril 1975 au Cambodge.

Ils ont chassé le général Lon Nol, soutenu par les Etats-Unis.

Explosion de joie dans les rues.

Trois jours plus tard, le 20 avril, Phnom Penh est vide de ses habitants.

Sur l'ordre du nouveau pouvoir, tous quittent la capitale. Même les patients des hôpitaux.

Ceux qui ne peuvent pas se déplacer sont exécutés. Les officiers de l'armée vaincue exécutés.

La vie bourgeoise, c'est terminé.

Retour au champ pour tout le monde. Cultiver le riz.

Même les moines, qui ont l'interdiction de travailler selon leurs traditions. Ceux qui refusent : exécutés.

Et à la main ! Les boeufs qui tiraient la charrue ont été tués.

Trop bourgeois.

Les porteurs de lunettes aussi. Trop intellectuels.

C'est l'an zéro du nouvel ère cambodgien. Repartir sur des bases saines.

Éliminer la corruption moderne.

Les familles sont séparées.

Il s'agit de rééduquer le peuple corrompu.

Le quart de la population cambodgienne fut tué entre 1975 et 1979.

Exécution, faim, épuisement.

L'horreur absolue.

Comment est-ce possible ?

Poussé par une idéologie, l'homme peut être barbare, aveuglé par une doctrine.

 

 

Ce même peuple qui a construit tant de beautés.

Anghkor.

Ce peuple épris de spiritisme, de religion, hindouiste puis bouddhiste.

Comment est-ce possible ?

 

Les Khmers, barbarie et beauté.
Les Khmers, barbarie et beauté.
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Les Khmers, barbarie et beauté.
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