Densité, asphalte et pollution lumineuse

Publié le par Stève Turin

Densité, asphalte et pollution lumineuse

En France, dans la campagne, on rencontre beaucoup de chemins en terre, en gravillons, en petits cailloux. Entre deux champs, un petit sentier serpente entre les parcelles, escorté, de chaque côté, par des murs en pierres entreposées. Dès la sortie d'un village, on quitte souvent l'asphalte pour remarcher sur un sol plus doux, plus tendre. Plus doux pour les pieds qui n'apprécient pas trop la dureté de l'asphalte, ni les tendons.
En Suisse, c'est différent. Peu de revêtements gravillonnés entre les villages sur le chemin de Compostelle, le Jacobi. Presque tout y est asphalté. Dès qu'on pénètre dans un bois, le sol redevient doux pour les pieds mais dès qu'on sort de la forêt, l'asphalte fait son retour.
Je me demande bien pourquoi, en Suisse, on met du goudron partout ? Peut-être qu'on veut donner un côté plus propret? 
Peut-être à cause de la plus grande densité de population ? A cause de la plus faible distance entre les villages?
C'est vrai que la densité de certaines campagnes françaises est très faibles, comme la Lozère : peu de village et distance entre les villages bien  plus grande. On marche de grande distance sans apercevoir de fermes ou de maisons. Difficile et onéreux de tout asphalter. Le marcheur en est bien content. Sympa cette faible densité de population. Plus de place pour la nature.

 

Densité, asphalte et pollution lumineuse
Densité, asphalte et pollution lumineuse
Densité, asphalte et pollution lumineuse
Densité, asphalte et pollution lumineuse

La nuit fut belle sur les hauts de Livignac. Installé sur une petite crête, sans tente cette fois, je me blottis dans mon sac de couchage. Une étoile s'affirme timidement, puis une seconde. L'iris s'ouvre, l’œil s'habitue doucement. Le ciel est de nacre, tacheté de milliers, de milliards d'étoiles. Fantastique spectacle. Avec un minimum de pollution lumineuse. Encore un cadeau de la faible densité. 

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