Chacun son chemin
Sur le guide Michelin du chemin de Compostelle, les étapes sont proposées en fonction des gîtes disponibles à l'époque. C'était avant. La multiplication des hébergements rend obsolète ce découpage.
Mieux vaut planifier ses étapes selon ses envies, ses possibilités. 18 km par jour, 25, 32. Tout est possible sur le chemin.
Julien part toujours très tôt le matin. Il marche vite, s'arrête peu, arrive très tôt à destination puis il boit alors des bières.
Olivier, lui, part très tard, marche assez lentement et dort toujours sous tente, en camping sauvage. Bien qu'il soit interdit en France, le bivouac est toléré. On plante sa tente après 20 heures et à 8 heures tout doit être libéré. Certains sont très autonomes et portent de grands sacs à dos avec tente et popote, d'autres ne portent que leur nourriture et boisson de la journée. C'est la « Malle Postale » qui achemine leurs bagages à l'hébergement suivant. La malle postale permet aussi de ne parcourir à pied qu'une petite partie d'une étape, cela permet de « tricher » un peu.
Tout est possible sur le chemin.
Certains ont déjà planifié et réservé les gîtes durant leurs deux semaines de randonnée, d'autres improvisent au jour le jour.
On peut aussi privilégier les chambres d'hôtes. C'est un peu plus cher : minimum 60 euros pour la demi-pension. Avec une place en dortoir, on s'en sort avec avec 35 euros, le coucher, le repas du soir et le petit-déjeuner. Parfois le gîte nous laisse cuisiner.
Cette année de faible affluence, il est très facile de marcher seul sur le chemin mais il est aussi possible de chercher le contact et ne parcourir aucun des km dans la solitude.
Chacun son chemin.