Les chiens, même pas peur.

Publié le par Stève Turin

Les chiens, même pas peur.


Ce n'est pas vrai. J'ai peur des chiens. J'en voie un, mes poils se hérissent en pensant qu'il pourrait m'attaquer. Pourtant, je n'ai jamais été mordu.
En Amérique Latine, des chiens, il y en a beaucoup.
Ceux des villes, je n'en ai plus peur. Ils nous ignorent totalement en passant à côté de nous le museau collé par terre dans l'espoir de sentir quelque chose à se mettre sous la dent. Ils doivent trouver eux-mêmes leur nourriture. S'ils ne trouvent pas de nourriture, ils ne mangent pas. On m'a dit qu'ils vivaient dehors. On les voit souvent devant les restaurants à attendre patiemment, avec une moue attendrissante, qu'un client leur jette quelques restes. Ils profitent aussi de l'inattention des serveurs pour aller chiper quelque chose sur une table mais gare à eux si ils se font prendre. Aucune agressivité de leur part.

Les chiens, même pas peur.

A l'extérieur des villes, c'est une toute autre histoire. ils retrouvent leur instinct de gardien. L'autre jour, je partais pour une balade. En passant devant un grillage entourant un espèce de dépôt, j'ai entendu les aboiements de deux chiens. M'apercevant, ils ont couru vers moi. Une fente dans le grillage leur a permis de sortir et de venir à ma rencontre. Je me suis alors souvenu d'un conseil de Marlène: « si un chien vient contre toi, prends un caillou par terre. S'il n'y en a pas, fais semblant d'en prendre un ».
Et ça a marché. Ils ont stoppé net. On s'est regardé. J'ai levé la main en faisant semblant de lancer le caillou; ils ont reculé. J'ai continué mon chemin. Les chiens sont rentrés dans leur enclos. Merci Marlène.


 

Repos après le labeur.

Repos après le labeur.

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